Beethoven/ Mozart : suite et fin du grand tournoi ! Pour ouvrir la nouvelle année en fanfare, mieux vaut tout miser sur les instruments à vent ! En 1778, après avoir mis les cordes en valeur dans sa première symphonie concertante, Mozart se tourne vers une autre famille d'instruments : ce sont maintenant le hautbois, la clarinette, le cor et le basson qui dialoguent avec l'orchestre. Rapidement, cette seconde symphonie concertante s'impose comme un chef-d’œuvre du répertoire classique. 27 ans plus tard, aux prémices du romantisme, Beethoven ne pouvait donner qu'une place de choix aux instruments à vent pour sa symphonie dite « Héroïque » (1805). S'appuyant sur les sonorités victorieuses des cuivres et des bois, il inaugure des principes musicaux novateurs pour ce qui deviendra rapidement sa symphonie préférée.