Bassons

Concerts

Concerts

Concerto de Mozart avec Théo Plath et l’Orchestre de Picardie

Concerto de Mozart avec Théo Plath et l’Orchestre de Picardie

11, 15, 16, 17 septembre

> Site Internet

DISTRIBUTION 
DU CONCERT

direction 
basson 

DATES 
ET LIEUX

— dimanche 11 septembre 16h00 Candas icone billeterie à cliquer

— jeudi 15 septembre 20h30 Ham icone billeterie à cliquer

— vendredi 16 septembre 20h30 Mailly-Maillet icone billeterie à cliquer

— samedi 17 septembre 20h30 Braine icone billeterie à cliquer

PROGRAMME 
DU CONCERT

Richard Wagner 
Siegfried Idyll 
Wolfgang Amadeus Mozart 
Concerto pour basson 
György Ligeti 
Ramifications 
Joseph Haydn 
Symphonie n°73 La Chasse 
 

Il est né en 1994, en Allemagne et est déjà un interprète de premier plan. Theo Plath devrait nous éblouir dans le superbe Concerto pour basson de Mozart.  Composée en 1774 par un jeune génie de 18 ans, l’œuvre qui allie de façon magistrale virtuosité et caractère chantant, s’avère tout autant remarquable par la richesse de son accompagnement orchestral.

En ouverture de concert, on se sera immergé dans les échos tendres et héroïques de la « forêt wagnérienne ». Crée le jour de Noël 1870 dans la maison des Wagner à Tribschen la « petite symphonie de chambre » Siegfried Idyll était le cadeau d’anniversaire du compositeur à sa femme Cosima. Adaptant le propos du second volet de la Tétralogie à son histoire personnelle et familiale (le premier fils du couple, prénommé Siegfried, était né l’année précédente), Wagner avait offert à la postérité une page de mythologie intimiste d’un incomparable pouvoir d’enchantement.

On retrouvera une autre « forêt », celle de l’enchevêtrement des lignes sonores dans Ramifications, pour ensemble à cordesde György Ligeti. Fidèle à l’esprit transgressif de l’époque (l’œuvre date des années 1968-1969…), le compositeur hongrois avait qualifié sa musique de « corrosive » (notamment en raison de l’utilisation d’un accordage différent entre les groupes de cordes). On y entendrait plutôt aujourd’hui un fascinant et poétique « continuum » sonore, ouvert sur des mondes inconnus…

La Symphonie n° 73 « La Chasse » (1782) vit le jour à une période où Haydn était très occupé par l’écriture de nombreux opéras pour ses patrons, les princes Esterhazy. Ainsi le Finale reprend-il tout simplement l’Ouverture de La Fedelta Premiata (« la Fidélité récompensée ») où la figure de Diane chasseresse était à l’honneur.

La symphonie doit son surnom à la réjouissante fanfare de chasse entendue dans ce dernier mouvement. Elle nous offre de surcroit une belle introduction lente, un Allegro aussi dramatique que savamment élaboré, un Menuet particulièrement dansant et surtout un Andante dont le thème ressemble à une jolie romance, un peu sentencieuse, dans le goût du temps.

La Fondation CMNE soutient les concerts à Ham et Braine, en tant que « Mécène musique et ruralité ».

invalide